La politique monétaire : vue d’ensemble

La politique monétaire est l’un des principaux instruments dont disposent les responsables économiques d’un pays. Définir une politique monétaire est une obligation pour un pays, car la production de moyens de paiement, c’est-à-dire la création monétaire, ne peut pas être laissée à la seule initiative des agents privés.

La politique monétaire consiste à fournir les liquidités nécessaires au bon fonctionnement et à la croissance de l’économie tout en veillant à la stabilité de la monnaie.

La quantité de monnaie en circulation dans une économie ne doit pas être en effet trop faible, car les agents économiques seront alors obligés de limiter leurs activités économiques (consommation, production, investissement, etc.).

À l’inverse, une quantité de monnaie trop abondante met à la disposition des agents un pouvoir d’achat bien supérieur à la quantité de biens disponibles, ce qui peut provoquer une hausse des prix (inflation).

La monnaie est le seul objet économique qui puisse être échangé instantanément contre n’importe quel autre. La monnaie est avant tout un moyen de paiement. Cette première fonction lui en confère une seconde : celle d’unité de compte. Le prix d’un objet, sa valeur d’échange pourrait en théorie être exprimé par une interminable liste des quantités de tous les autres objets contre lesquels il peut être échangé. Il s’exprime tout simplement en unité monétaire.

Pour qu’elle puisse assurer ces deux fonctions, la monnaie doit en assurer une troisième, c’est d’être une réserve de valeur moins mauvaise que toutes les autres disponibles.

Le pouvoir d’achat d’une monnaie, pour qu’elle soit utilisée comme moyen de paiement doit donc être relativement stable dans le temps. Pour accepter de la monnaie en échange d’un bien dont on se sépare, il faut que, pendant le temps où l’on conserve cette monnaie, par exemple pour prendre le temps de rechercher et de trouver un objet qu’on désire acquérir, elle n’ait pas perdu une bonne partie de sa valeur.

Sinon on préférerait le troc, malgré son immense inconvénient qui est de ne pas séparer l’achat de la vente, ce que permet la monnaie si elle est réserve de valeur.

Une monnaie na généralement ces trois fonctions constitutives : moyen de paiement, unité de compte, réserve de valeur, que dans un espace géographique donné.

Dans les économies modernes, la monnaie au sens strict a deux formes : les billets de banque et les dépôts bancaires à vue. Les systèmes bancaires y sont des systèmes hiérarchisés à deux n banque centrale et les banques de second rang, dites commerciales.

On peut donc distinguer trois formes monétaires : les billets, les dépôts à vue dans la banque centrale, les dépôts à vue dans les banques commerciales. C’est la banque centrale qui émet les billets.

Les deux premières formes de la monnaie constituent donc la « monnaie centrale », émise par la banque centrale. La dernière forme, les dépôts bancaires à vue, sont de la monnaie « privée », émise, on va le voir par les banques commerciales.

politique monétaire : Crédit, croissance et inflation

Création monétaire et croissance

Lorsqu’une économie est en sous-emploi de ses moyens de production : chômage et sous utilisation des capacités physiques de production, c’est que la demande est insuffisante pour engendrer une production qui saturé les capacités existantes.

Une augmentation de l’activité de crédit des banques, qu’il s’agisse de crédits à la consommation octroyés à des particuliers ou de crédits consentis à des entreprises pour réaliser des projets d’augmentation de leur production, crée une demande supplémentaire.

Si l’économie est en sous-emploi, cette demande peut être immédiatement satisfaite par une augmentation de la production, égale à la demande supplémentaire. L’augmentation de la production engendre une augmentation équivalente des revenus.

En effet les entreprises qui ont augmenté leur production ont ipso facto distribué sous forme de salaires et de profits la valeur de la production supplémentaire.

En créant ex nihilo de la monnaie par une augmentation de leurs crédits, les banques créent des droits supplémentaires sur la production. Mais, lorsque l’économie est en sous-emploi, ceci a pour effet d’augmenter d’autant la production et les revenus.

Ces droits sont donc immédiatement validés, c’est-à-dire peuvent être satisfaits sans que d’autres droits déjà créés sur la production aient à être réduits.

La politique monétaire : vue d'ensemble

Le crédit X finance un investissement productif I=X ; Cet investissement, dont le taux de rentabilité interne est i engendre une production supplémentaire de Q = (l+i)*I. I a été dépensé en salaires et achats, qui eux mêmes ont étés produits et donc ont payé des salaires.

L’intérêt sur le prêt, supposé égal pour simplifier au taux de rentabilité de l’investissement, revient à la banque et donc à ses actionnaires pour qui il est un revenu.

Le fait qu’une augmentation de la production, donc de l’offre sur le marché des biens, de Q engendre une demande exactement égale à Q est connu sous le nom de « loi de Say » (Jean Baptiste Say est un des grands économistes classiques- début du 19éme siècle français).

Ce qu’il est ici essentiel de remarquer, c’est que la création monétaire est une condition nécessaire de l’expansion de la production Q sous l’effet de l’investissement.

En effet si cet investissement avait été financé par une augmentation de l’épargne des ménages de I, c’est autant que les ménages n’auraient pas dépensé en consommant, et ce qu’ils auraient consommé n’aurait pas été produit. L’investissement I ne ferait alors que substituer une production Q à une autre et il n’y aurait pas d’augmentation nette de la production.

Création monétaire et inflation

Il n’en serait pas de même si l’économie, très proche de la saturation de ses capacités de production, ne répondait pas par une augmentation de la production à une augmentation de la demande engendrée par la création monétaire.

Dans ce cas, les entreprises à qui s’adresse la demande supplémentaire, ne pouvant augmenter leur production, augmentent leur prix. Par propagation, l’ensemble des prix est modifié, à des degrés divers. Le niveau général des prix augmente, donc la monnaie se déprécie, tandis que les prix relatifs se modifient.

C’est l’inflation, Dans ce cas, les droits supplémentaires sur la production créés par la monnaie « injectée » dans l’economie par les banques, ne peuvent être satisfaits, s’ils le sont, qu’au détriment d’autres droits puisque la production n’a pas augmenté assez pour valider la création monétaire.

C’est l’inflation qui opère cette redistribution des droits, en modifiant les prix relatifs. Qui gagne et qui perd dans l’inflation est une question empirique.

Cela dépend de la manière dont les droits des uns et des autres sur la production sont protégés contre l’évolution des prix. Il est certain par exemple que, si les dépôts à vue ne sont pas rémunérés, tous les détenteurs de monnaie sont perdants.

Si les salaires sont indexés sur le niveau général des prix à la consommation, mais avec retard, les salariés sont perdants dans une accélération de l’inflation, mais pas dans un régime d’inflation stabilisée.

Tous ceux qui ont emprunté à taux fixe sont gagnants, puisqu’ils rembourseront dans une monnaie dévaluée.

Objectifs et instruments de la politique monétaire

Les objectifs de la politique monétaire

Les objectifs de la politique monétaire rejoignent ainsi les objectifs de la politique économique que sont la croissance (avec un niveau satisfaisant de moyens de paiement en circulation dans l’économie) et la stabilité interne de la monnaie (afin d’éviter l’inflation).

Mais la politique monétaire ne peut pas agir directement sur ces objectifs. En revanche, elle peut agir efficacement sur certaines variables de l’économie qui elles-mêmes influencent les objectifs de croissance et de stabilité des prix.

Ces variables, comme la masse monétaire par exemple, sont appelées des « objectifs intermédiaires ». Les autorités monétaires se fixent donc des objectifs intermédiaires sur lesquels elles exercent une influence directe.

Quels sont ces objectifs intermédiaires ? Ce sont les objectifs quantitatifs, les objectifs de taux d’intérêt et les objectifs de change.

Les objectifs quantitatifs

Les objectifs quantitatifs portent sur l’évolution des agrégats monétaires, c’est-à-dire sur les différents indicateurs de la masse monétaire en circulation dans l’économie. L’objectif consiste, pour les autorités, à fixer un taux de croissance pour l’augmentation annuelle de la masse monétaire (par exemple, un taux de croissance de 6% pour l’agrégat M2).

Durant l’année, les autorités devront donc utiliser tous les instruments de la politique monétaire qui sont à leur disposition pour que la masse monétaire ne dépasse pas le niveau fixé.

Les objectifs de taux d’intérêt

pour les taux d’intérêt. Elles ne peuvent pas évidement déterminer un taux précis car ce sont les mécanismes de marché (le marché monétaire) qui décident, selon le jeu de l’offre et de la demande de monnaie, du niveau des taux (taux d’intérêt à très court terme comme le taux au jour le jour).

Comme la Banque centrale est un acteur très important sur le marché monétaire, son action permet cependant d’orienter le taux d’intérêt.

Lorsque les autorités souhaitent favoriser l’épargne des ménages (pour aider l’industrie ou pour réduire une consommation jugée trop importante, par exemple), elles cherchent alors à relever les taux d’intérêt.

À l’inverse, un objectif de taux d’intérêt faibles doit conduire à stimuler la croissance et l’investissement (le coût des emprunts baisse pour les entreprises).

Les objectifs de change

Les objectifs de change ont pris depuis quelques années une place très importante. Les autorités monétaires peuvent utiliser les instruments monétaires pour atteindre un certain niveau du taux de change de la monnaie nationale sur le marché des changes.

Un pays peut rechercher une dépréciation de sa monnaie pour relancer ses exportations ou, au contraire, une appréciation de sa monnaie (s’il veut bénéficier d’une désinflation importée avec la baisse des prix de ses
importations).

Cette politique de maîtrise du taux de change peut d’ailleurs s’inscrire parfois dans un contexte de changes fixes ou d’accords de change.

2. Les instruments de la politique monétaire

Les autorités monétaires peuvent, directement, chercher à limiter autoritairement la quantité de monnaie créée par les banques lorsque celles-ci distribuent des crédits (politique d’encadrement du crédit).

Indirectement, elles peuvent intervenir au moment où les banques ont besoin elles-mêmes de monnaie (monnaie banque centrale nécessaire pour faire face aux retraits de la clientèle, par exemple).

L’encadrement du crédit

Cest une mesure réglementaire qui s’impose aux banques. Celles-ci doivent respecter un certain pourcentage d’augmentation annuelle des crédits qu’elles distribuent ; ainsi, d’une année sur l’autre, le total des crédits distribués ne doit pas augmenter de plus de tant de %.

En cas de dépassement, les banques sont soumises à des sanctions (en particulier, la monnaie banque centrale dont elles ont besoin leur coûtera plus cher)

Comme les banques limitent alors la distribution de crédits aux différents agents de l’économie, la création monétaire est ralentie.

Refinancement et réserves obligatoires

Les banques ne peuvent pas créer autant de monnaie qu’elles le souhaitent car elles doivent être en mesure, à tout instant, de faire face à une demande de la clientèle qui désire retirer ses fonds.

Lorsqu’elles ont besoin de « monnaie banque centrale » (billets, par exemple) pour satisfaire les besoins de la clientèle, elles ont la possibilité de s’adresser à la banque centrale (« prêteur en dernier ressort ») afin de « mobiliser’ des créances qu’elles détiennent.

La banque centrale agit alors avec la banque comme cette derniére a pratiqué avec l’entreprise: elle crée de la monnaie (concrètement, elle crédite le compte que la banque détient à la banque centrale en échange de la créance que lui donne la banque.

Cette opération de refinancement (aussi appelée parfois réescompte lorsque la banque centrale rachète une créance que la banque avait escomptée à la demande d’une entreprise) a cependant un coût pour les banques, coût représenté par le taux d’intérêt exigé par la banque centrale.

En augmentant ce coût du refinancement des banques, la banque centrale les oblige à réduire leurs activités de distribution de crédit.

Les banques peuvent continuer à distribuer des crédits au même taux pour la clientèle mais leurs profits diminuent très rapidement car les ressources qu’elles prêtent leur coûtent de plus en plus cher (politique qui ne peut durer longtemps).

Elles préfèrent alors augmenter les taux des crédits à la clientèle, ce qui freine les demandes de crédits.

Le coût du refinancement permet à la banque centrale d’agir sur la distribution de crédits des banques et donc sur la création monétaire. Ainsi, une baisse des taux de refinancement entraîne les banques à créer davantage de moyens de paiement à la disposition des agents économiques (politique de relance de l’activité économique).

Les autorités disposent d’un autre instrument permettant de peser sur l’activité des banques avec les réserves obligatoires. Les réserves obligatoires sont des dépôts non rémunérés que chaque banque doit effectuer sur un compte à la banque cenrale.

Le montant de ces dépôts correspond à une part du total des dépôts réalisés dans les banques. Les réserves obligatoires sont donc des ressources que les banques donnent gratuitement à la banque centrale (celle ci ne les utilise pas) alors qu’elles auraient pu les prêter à leurs clients afin de réaliser un profit.

Ainsi, lorsque la banque centrale augmente le montant des réserves obligatoires, les banques doivent réduire leurs offres de crédit ; en revanche, une diminution de ces réserves encourage les banques à prêter davantage de fonds (augmentation de la masse monétaire).

L’intervention sur le marché monétaire

Les mécanismes de la création monétaire montrent le rôle fondamental joué par le marche monétaire.

Quotidiennement, l’ensemble des banques se retrouvent sur le marché monétaire pour s’échanger leurs besoins et leurs déficits de monnaie banque centrale. Une banque qui a un besoin de liquidités peut se refinancer auprès de la banque centrale, mais elle peut aussi s’adresser directement au marché monétaire ; c’est en particulier le cas lorsque les taux pratiqués sur le marché monétaire sont inférieurs aux taux de refinancement.

Mais la banque centrale est aussi un acteur important sur ce marché. Comme tout acteur important sur un marché, elle peut orienter les prix ou les quantités, c’est à dire, pour le marché monétaire, les taux d’intérêt ou la quantité de monnaie banque centrale.

Prenons quelques exemples ; si les autorités cherchent à faire baisser les taux d’intérêt, la banque centrale va acheter massivement des créances (bons du Trésor possédés par les banques par exemple) et distribuer en contrepartie de la monnaie supplémentaire.

cette offre nouvelle de monnaie sur le marché monétaire favorisant une diminution des taux; si les autorités désirent ralentir la création monétaire des banques, la banque centrale vend des titres (bons du Trésor par exemple) aux banques qui cèdent alors de la monnaie banque centrale (celle-ci est « détruite » par la banque centrale), ce qui réduit les possibilités de crédit des banques ;

il faut néanmoins préciser que les banques cèdent leurs ressources en monnaie centrale car la rémunération des titres qu’elles achètent est élevée (on retrouve bien ainsi la hausse des taux d’intérêt sur le marché monétaire).

Les fondements théoriques de la politique monétaire

Trois grandes analyses économiques offrent trois politiques monétaires différentes.

La théorie quantitative de la monnaie

Celle-ci est d’abord apparue au XVIe siècle lorsque l’afflux des métaux précieux d’Amérique latine provoqua en Europe de très fortes augmentations des prix. La hausse des prix fut alors expliquée par l’augmentation du stock de monnaie en circulation.

Il appartient à l’économiste Irving Fisher d’avoir mis en forme cette idée, au début du XXe siècle, avec une équation : M x V = P x T

M est la masse monétaire en circulation, V est la vitesse de circulation de la monnaie, P le niveau général des prix et T le volume des transactions.

Pour comprendre la notion de vitesse de circulation, on peut imaginer une situation où les prix et la quantité de monnaie sont constants ; si la vitesse de circulation de la monnaie est multipliée par deux, les billets, par exemple, circulent deux fois plus vite et permettent d’acheter deux fois plus de biens.

Selon la théorie quantitative de la monnaie, lorsque le volume des transactions et la vitesse de rotation de la monnaie ne se modifient pas, une variation de la quantité de monnaie entraîne une variation des prix. En conséquence, la quantité de monnaie doit s’adapter aux échanges de biens dans une économie afin d’éviter l’inflation.

La masse monétaire ne doit donc pas augmenter plus vite que l’activité économique (taux de croissance du PIB par exemple).

Keynes et la politique monétaire

Keynes conteste d’abord les hypothèses de la théorie quantitative en remarquant quune augmentation de la masse monétaire ne conduit pas nécessairement à la hausse des prix.

Si les capacités de production ne sont pas toutes employées, c’est à dire si les machines peuvent produire rapidement davantage de biens sans augmentation excessive des coûts, ou bien si les entreprises disposent de stocks importants, un accroissement de la quantité de monnaie permet immédiatement des achats supplémentaires puisque les entreprises arrivent à satisfaire cette nouvelle demande.

Ainsi, dans certaines circonstances, l’augmentation de la masse monétaire induit un accroissement de l’activité économique et non une hausse des prix. Une politique monétaire active, destinée à lutter contre le chômage, est donc possible.

Pour Keynes, une politique monétaire agit cependant différemment car elle provoque plutôt une variation des taux d’intérêt.

Ainsi, une augmentation de l’offre de monnaie sur le marché monétaire, qui conduit la banque centrale à acheter des titres fournis par les banques contre de la monnaie nouvelle (création monétaire), entraîne une baisse des taux d’intérêt ; celle-ci à son tour favorise les entreprises puisque le coût des emprunts destinés à financer les investissements diminue.

À l’inverse, une politique monétaire destinée à ralentir l’activité économique passe par une diminution de l’offre de monnaie (vente de titres) et une hausse des taux.

Il convient cependant de remarquer que les conditions économiques observées par Keynes dans les années 30 le conduisaient à douter de l’efficacité de la politique monétaire.

En particulier, il pensait que les investissements ne dépendaient pas seulement des taux d’intérêt mais bien davantage du climat économique et des perspectives de ventes qu’anticipaient les entreprises.

Le monétarisme

L’analyse monétariste, en particulier celle de l’économiste américain Milton Friedman, reprend la théorie quantitative de la monnaie puisqu’elle considère que l’inflation est partout et toujours un phénomène monétaire.

Critiquant les interventions de l’État en matière monétaire, les monétaristes proposent d’adopter des normes d’augmentation annuelle de la masse monétaire afin que celle-ci ne progresse pas plus rapidement que le taux de croissance de l’économie (certains monétaristes proposent même d’inscrire cette règle dans la Constitution).

L’idée centrale des thèses monétaristes est que la politique monétaire n’a, à long terme, aucun effet réel sur l’activité économique. Elle ne peut influencer, avec l’inflation, que les grandeurs nominales de l’économie.

La poursuite de ces grands objectifs – qui ont le caractère d’objectif final – passe souvent par la détermination d’objectifs intermédiaires comme le taux d’intérêt, la croissance de la masse monétaire, l’effort de recherche et développement, la compétitivité des entreprises, le taux d’investissement ou d’épargne… Il est parfois difficile de distinguer entre ces objectifs intermédiaires et les instruments de la politique économique.

Par instruments il faut entendre les variables d’action des pouvoirs publics. Ainsi, par exemple en économie ouverte, le solde de la balance des opérations courantes avec l’étranger occupe une place importante sans qu’il soit facile de dire s’il s’agit d’un objectif final ou intermédiaire ou d’un instrument.

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