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Théories de production, connaissances et compétences

Son origine principale se situe dans les travaux issus du champ du management stratégique, définissant une perspective dite « fondée sur les ressources » initiée par Edith Penrose.

Celle- ci converge avec la théorisation évolutionniste de la firme et des organisations, élaborée à partir de Nelson et Winter. C’est là que l’on va trouver la recherche la plus systématique d’une théorie alternative à la vision contractuelle, fondée sur les dynamiques d’apprentissages individuels et collectifs.

Ces théories veulent initialement répondre à une question différente de celle de Coase : « Pourquoi les firmes diffèrent-elles durablement les unes des autres dans leurs caractéristiques, leur comportement et leurs performances? »

La réponse est cherchée dans les caractères des structures productives : les firmes diffèrent par la nature des connaissances et des compétences spécifiques qu’elles sont capables de produire et d’accumuler, et qui constituent leurs ressources essentielles.

Ainsi, le trait commun de ces analyses est de considérer la firme fondamentalement comme un « corps de compétences » plutôt que comme un « nœud de contrats ». Ces analyses présentent trois traits majeurs :

elles considèrent la firme d’abord comme un lieu de production. Une question essentielle étant d’expliquer comment se font la division et la coordination des tâches dans la firme une place centrale est donnée à la question de la connaissance et de l’apprentissage, par opposition à l’accent mis sur l’information dans la perspective « entreprise nœud de contrats ».

Cela implique une double rupture. La première se situe dans l’importance donnée aux connaissances tacites et aux connaissances spécifiquesà l’organisation. La seconde consiste à considérer que la connaissance, à l’opposé de l’information, n’a pas le statut d’une description d’une réalité donnée, mais constitue une représentation construite, incluant une dimension de croyance et de jugement.

elles se situent dans une perspective dynamique qui marque à la fois l’analyse des comportements et des interactions entre les agents, et l’étude des organisations (et des institutions).

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