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les biens économiques : définition et classification

Les biens sont les moyens qui permettent de satisfaire les besoins.

En amont, on peut relever l’existence de deux types de biens :

  • les biens naturels ou biens libres : produits de la nature et non d’une activité humaine, comme l’eau, l’air, la lumière du soleil, ils sont théoriquement en quantité illimitée.
  • les biens non naturels ou biens économiques : nés de l’activité humaine et transformés tout au long du processus productif, comme la paire de chaussures, l’ordinateur, le lave-linge, ils sont d’une grande variété.

Définition des biens économiques

La satisfaction des besoins est obtenue à partir des biens économiques. Un bien peut être un objet matériel ou immatériel (un service). Un bien est dit économique s’il répond aux quatre caractéristiques suivantes :

  • L’utilité ou l’aptitude à satisfaire un besoin : Cette caractéristique est relative, elle dépend du temps et de l’espace. Par exemple, le pétrole n’était pas un bien économique avant l’invention du moteur à explosion.
  • présenter des propriétés identifiées par le consommateur comme pouvant satisfaire ses besoins.
  • La disponibilité : la possibilité de se procurer de ce bien en tout temps.
  • La rareté : Un bien qui est disponible en quantité illimitée n’est pas un bien économique. L’air, par exemple n’est pas un bien économique puisque, bien qu’il satisfasse un besoin essentiel celui de respirer, il n’est pas rare ; c’est un bien libre.

Ces biens économiques, répondant aux quatre caractéristiques, n’interviennent pas de la même manière dans l’activité économique. Six niveaux de différenciation peuvent être cités :

Classification des biens économiques

  • Biens de consommation et biens d’investissement ou de production :

Pour produire un bien quelconque, il faut associer des moyens matériels et humains ; Certains de ces moyens matériels sont détruits au cours du processus de production (une certaine quantité de travail, des matières premières, de l’énergie, etc…).

D’autres ne sont pas immédiatement détruits, ils participent à plusieurs cycles productifs, ce sont les biens d’investissement qui sont usés sur une longue période ; ces derniers concernent essentiellement les équipements et les bâtiments.

Il est important d’évaluer cette usure progressive de l’équipement afin de pouvoir la remplacer ; c’est ce qu’on appelle l’amortissement ou la dépréciation qui est la perte de valeur qui découle de l’usure de l’équipement en place.

Alors que les biens de consommation, comme les vêtements et les aliments sont ceux qui contribuent directement à notre satisfaction ; ils sont alors détruits par l’usage auquel ils sont directement destinés.

Par ailleurs, certains biens peuvent changer de nature selon l’usage qu’on en fait. Ainsi, une voiture achetée par un particulier est considérée comme un bien de consommation durable puisqu’elle n’est pas créatrice de revenus futurs (c’est l’exemple également des réfrigérateurs) alors que si elle est achetée par un chauffeur de taxi, elle est considérée comme bien d’investissement.

  • Biens finals et biens intermédiaires :

On appelle bien final un bien qui est au stade final d’élaboration de sorte qu’il est prêt à l’opération à laquelle il est destiné sans transformation ; ce sont les biens et services qu’on achète en vue d’une utilisation finale. On distingue quatre grandes rubriques d’utilisation ou d’empois finals de biens et des services : la consommation, l’investissement, le stockage et l’exportation.

Alors qu’un bien intermédiaire ou un intrant est un bien qui entre dans la production d’autres biens ou services. Il s’agit des matières premières et des produits semi-finis, ces derniers circulent à l’intérieur de l’entreprise (entre ateliers d’une même entreprise) ou entre les entreprises.

Là encore le critère de classification étant le mode d’usage des biens et services plutôt que la nature des biens ou des prestations de services. Ainsi, une quantité d’énergie achetée par un particulier est un bien final alors que si elle est achetée par une entreprise pour faire tourner une machine, elle est un bien intermédiaire.

Dans les deux cas c’est une consommation, elle est une consommation finale pour le particulier mais une consommation intermédiaire pour l’entreprise.

  • Biens complémentaires et biens substituables et biens indépendants :

C’est une distinction qui se rapporte, cette fois-ci, à la nature des relations qui existent entre les biens, ces relations sont établies par les habitudes de consommation ou par les exigences techniques.

Deux biens sont dits complémentaires s’ils ne peuvent être dissociés pour la satisfaction d’un même besoin. Un bien est dit complémentaire lorsqu’il est consommé avec un autre bien. Par exemple la voiture et le carburant, le thé et le sucre, le tableau et la craie sont des compléments ou des biens complémentaires. Si le prix du carburant augmente, les gens achèteront moins de voitures et la demande de voitures diminue.

Alors que deux biens sont dits substituables s’ils peuvent être dissociés pour satisfaire un même besoin (café et thé, poisson et viande, etc…). Un bien substitut est un bien qui peut être utilisé à la place d’un autre.

En revanche, la complémentarité et la substituabilité parfaite sont rares.

  • Biens privés et biens collectifs :

Les individus consomment les biens achetés des magasins, ce sont les biens privés ou les biens qui permettent de satisfaire les besoins privés de consommation.

Ces mêmes individus consomment également des biens et des services consommés par d’autres individus tels que la voirie, l’université et les hôpitaux ; ce sont les biens collectifs. En effet lorsqu’un automobiliste utilise la route pour satisfaire ses besoins personnels, il n’est pas seul sur la route, il l’utilise en même temps avec d’autres automobilistes.

  • Biens matériels et biens immatériels :

Les biens matériels sont des produits tangibles ,apparentes, et physiques.

Alors que les biens immatériels concernent les services qui sont des produits ne se concrétisant pas par un bien matériel. Certaines activités comme celle d’un médecin, d’un coiffeur, d’un formateur n’ont rien de matériel : ce sont des prestations que l’on nomme services. Elles sont immatérielles et répondent à d’autres besoins que les biens.

Ces services peuvent être :

– marchands (payants comme le cinéma, une coupe de cheveux, un stage de langue…).

– non marchands (comme les routes, la sécurité…).

  • Biens durables et biens non durables :

Les biens non durables sont détruits dès leur première utilisation, tels que les bien alimentaires, par exemple.

les biens semi-durables servent plusieurs fois et ont une durée de vie moyenne (une paire de chaussures, un pantalon, un crayon…).

Alors que la consommation des biens durables peut s’étaler dans le temps, elle concerne, par exemple, l’immobilier, électroménager, machines.

Conclusion

En conclusion, les biens économiques sont des biens produits pour satisfaire les désirs et les besoins humains, mais leur rareté crée un marché où ils doivent être répartis par le prix et la concurrence. Comprendre la nature des biens économiques est fondamental pour comprendre le problème fondamental de la rareté et la manière dont les ressources sont allouées dans la société.

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